Comment peut-on remarquer des signes de violences familiales ou conjugales?

J’ose ce sujet et j’espère que cela vous donnera le goût de ne pas vous mêler de vos affaires!
 
Comment peut-on remarquer des signes de violences familiales ou conjugales?
 
Le premier signe qui me vient à l’esprit est lorsque je vois une personne changer sa position et se baisser les épaules vers le bas ou encore changer de ton de voie d’un coup pour continuer la conversation qu’il a avec toi… Ou encore lorsque je vois un enfant changer complètement de sujet lorsqu’un adulte s’approche.
 
La réalité c’est qu’il est tellement difficile de voir les signes qu’il nous faut une relation souvent avec cette personne pour pouvoir voir les faits. Par compte, les phrases qui tue, celles qui font qu’on va se questionner et qui trop souvent nous font sourire de mal aise sont impossible à ne pas remarquer.
 
Toutefois, il existe une peur inconnue qui peut se réveiller en vous… La peur de ne pas vous mêler de vos affaires et de faire comme si de rien n’était anormal. Cette peur, cette sensation… Rappelez-vous que cette personne à qui elle vient d’être adressée, elle l’a assurément entendu plusieurs fois lors de votre absence.
 
Il y a assurément eu encore plus de mots et de gestes qui ont nourri cette peur chez cette personne qui ne réagit même pas à ces mots durs et quelquefois même blessants… C’est avec prudence et respect que je vous dirais que vous devriez aller parler seule a seule avec cette personne dès que cela se présente.
 
Vous pourriez lui dire qu’il existe des endroits pour un repos, une pause, juste pour reprendre des forces et voir ensuite à ces propres choix. Vous pourriez lui dire que vous avez entendu et que si cette personne a besoin de juste parler sans que vous la jugiez, vous êtes là.
 
S’il y a des enfants, osez appeler l’aide à l’enfance et croyez-moi, malgré tout ce que vous avez entendu, ils ne seront pas là pour ôter les enfants! Leur objectif est bien de les protéger si les parents ne peuvent le faire pour le moment. Ils vont leur donner de l’aide et s’ils doivent sortir les enfants des maisons croyez-moi, ils auront essayé plusieurs fois avant de faire ce choix puisque les places pour ces enfants qui subissent sont très limitées!
 
Je suis touché lorsque j’entends des gens me parler de leurs amis qui vivent ce genre de situation mal saine ou qu’eux même ont vécu de telles situations. Mon cœur saigne à penser à tous ces enfants qui croient que tout cela est normal et qu’ils n’en parlent même pas à leur enseignant ou leurs oncles, tantes… Puisque tous autour d’eux n’ont jamais rien dit et ont tous fait semblant que tout allait bien pour ne pas se mêler de ce qui d’après eux ne les regardait pas.
 
Ce sont nos âmes sœurs, nos âmes frères petits et grands alors comment se fait-il que lors d’un souper il soit possible à plusieurs personnes de voir ou entendre des propos inappropriés et ne rien dire ?!?
 
Osez vous mêler de leurs affaires !!!
 
Nous avons plus de trois familles qui subissent cette violence chaque heure qui passe au Québec !!!
Pleins d’enfants assis en classe devant leur enseignant et à côté de leurs amis qui ont subi juste la veille et qui ne le diront jamais puisque ce sont des sujets si tabou même après tant de victimes!
 
Mêlons-nous de leurs affaires se sont nos frères, nos sœurs, nos enfants, ceux de nos amis, nos voisins alors cesser de vous taire oser demander et réagissez!
 
Au pire vous vous serez trompé et s’ils sont saints d’esprit, ils vous diront calmement que vous vous êtes trompé. Si vous avez raison, oui ils seront fâchés puisqu’ils n’aimeront pas devoir changer leurs pensées et leurs actions!
 
La période des fêtes est une période particulièrement difficile dans les foyers dysfonctionnels, car il y a beaucoup de stress lié aux célébrations en famille ou en public. Cette année, portez attention à ceux que vous aimez ne serait-ce quand leur rappelant qu’ils peuvent toujours venir vous parler si quelque chose ne va pas.
-Mélanie